Stendhal
Aux environs de l’an 2000, pendant que je faisais une partie de Snake sur mon 3310, un professeur de littérature a énoncé la phrase suivante :
« Le Rouge et le Noir est un roman psychologique, social et historique. Pendant les 15 prochaines heures de cours, nous mettrons ces différents points en perspective, afin de comprendre la portée majeure de cette œuvre. »
Soit.
Mais en vrai, presque 15 ans plus tard, les premiers pots de crème anti-rides achetés, les premières ambitions professionnelles accomplies et les premiers ragots de coucheries flirts entre collègues entendus, l’éclairage est tout autre.
EN VRAI, Le Rouge et le Noir, c’est la preuve par trois qu’il ne faut pas faire certaines choses d’ordre physique au bureau (ou alors en se protégeant le cœur et le reste) :
1) Cher Juju Sorel, si t’as les dents qui rayent le parquet, il ne faut pas t’amouracher de Mme de Rênal, dont l’époux est ton DRH.
2) Cher Juju Sorel, si t’as les dents qui rayent le parquet, il ne faut pas mettre un polichinelle dans le tiroir de Mathilde de la Môle, dont le père est ton DRH.
3) Cher Juju Sorel, si t’as les dents qui rayent le parquet, quand y’a un micmac entre les élues de ton cœur et que tu attends une promotion, il ne faut pas réaliser un remake de Bowling for Colombine avec la tête de Mme de Rênal (en pleine messe dans la maison du Bon Dieu de surcroît).
Une fois ces trois points mis en perspective, nous comprenons donc la portée majeure de l’œuvre, qui doit être justement considérée comme une annexe à votre convention collective d’entreprise.
Plat-4 proposé par Marion Turminel